Sur la piste des orpailleurs en Guyane
Le secteur de la Sparouine en Guyane est l’un des théâtres d’opérations les plus exigeants dans l’étouffante forêt équatoriale. La progression des militaires du 152e régiment de Colmar (Haut-Rhin) est lente et difficile. L’approche est discrète pour ne pas se faire repérer par des guetteurs. Après des heures de marche, au milieu de nulle part, un camp est découvert. Une femme est restée sur place, peut-être pour retarder les soldats. Comme l’immense majorité des orpailleurs illégaux, c’est une Brésilienne. Le camp de vie est bien organisé : un coin-cuisine, une chambre à coucher et parfois un téléviseur.
Des paysages de désolation
Plus loin, une zone de travail désertée est découverte. Les militaires recherchent le matériel parfois dissimulé. Les orpailleurs ravagent les sols quand ils s’installent clandestinement. Ils creusent le sol et laissent d’immenses trous. Des paysages de désolation avec des rivières polluées par le mercure utilisé par les chercheurs d’or. L’impact sur les populations est lui aussi majeur. À cela s’ajoutent un climat d’insécurité et une faune et une flore saccagées. Depuis dix ans, environ 400 militaires et gendarmes quadrillent chaque jour un territoire grand comme l’Autriche. Le nombre de sites a été ramené de plus de 600 fin 2017 à 350 au mois de juin.
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